MOUSSORSKI LA CHANSON DU CHERUB

gode tsar céleste

J'entends la mélodie du blizzard

Des nuages ​​d'encens montent au sabbat

De l'église aux coupoles dorées

Ils couvrent la course à travers la voie sacrée

et sa rédemption

route du ciel

officiers de garde

Un diacre élève sa fille

Son étole blanche brille

de la prière

Un pape consacre le Seigneur

Eto telo maia… eto krobi maiá v stablenie grekov

Écoutez la voix des séraphins

un cri d'espoir

Qui agite des mouchoirs d'Orembourg

Soie de pureté et de blancheur

De l'âme

la neige tombe dehors

Le grand Mussorsky les notes

De ses bobines de chansons

Tout est harmonie et beauté dans le monde

Bobines de fumée écrasées

Ils flottaient

Porter à la Gloire les psaumes kiries

Et trisagios mots de rédemption

Purifie, Seigneur, mon âme

aie pitié de mes péchés

Un cocher gardait son bac à fleurs

À Vassilievski ostrov

Là-bas dans les tavernes

De Pétersbourg

vingt prostituées

chauffé au vin

trempé leurs corps blancs

dans les bains de vapeur

trente laquais fourrés

avec des pigeons (vieniki)

les dos

vivre ensemble en Russie pour toujours

mort et résurrection

ayez pitié de nous

gode tsar noble

rester dans les limbes des justes

à Moussorski

l'officier du régiment Preobrazhensky

et pour les annales

du monde l'histoire de la Russie

dans les notes qu'il a capturées

Modeste Moussorgski

(Modeste Petrovitch Moussorgski ou Moussorgski ; Karevo, Russie, 1839 - Saint-Pétersbourg, 1881) Compositeur russe. L'école musicale nationaliste russe avait ses plus grands représentants parmi les membres du soi-disant Groupe des Cinq. Parmi eux, celui qui sut le mieux refléter l'âme du peuple russe, malgré les profondes lacunes de sa formation technique, fut Modeste Moussorgski. Musicien autodidacte, nombre de ses œuvres sont restées inachevées par manque de connaissance du métier de compositeur, mais malgré cela elles révèlent un talent et une originalité qui auront une profonde influence sur des auteurs ultérieurs comme Debussy, Ravel ou Chostakovitch.

Modeste Moussorgski

Fils de propriétaire terrien, Moussorgski passe son enfance en milieu rural, au contact de la réalité de la paysannerie russe qu'il a su retranscrire avec tant de justesse dans ses opéras. Destiné par sa famille à suivre une carrière militaire, il entre en contact en 1857, à Saint-Pétersbourg, avec le critique Vladimir Stasov et les compositeurs Mili Balakirev, Alexandre Borodine, César Cui et Rimski-Korsakov, avec lesquels il formera le Groupe de Cinq.

Ruiné sa famille, Moussorgski quitte l'armée pour entamer, de 1869 jusqu'à sa mort, une carrière discontinue de fonctionnaire. De 1868 date un opéra inachevé, Le Mariage, suivi peu après de son chef-d'œuvre lyrique, Boris Godounov, composé entre 1868 et 1869, et remanié et agrandi à plusieurs reprises. Reçu avec un succès notable lors de sa création en 1874, l'auteur y fait du peuple russe le véritable protagoniste du drame.

Épileptique et alcoolique, Moussorgski mourut prématurément sans pouvoir terminer un nouvel opéra, Jovanchina, culminé par Rimsky-Korsakov, qui fut également chargé de réviser certaines de ses œuvres les plus importantes, comme Boris Godounov, dans le but de leur donner une forme plus conventionnelle et académique. Le cycle vocal Songs and Dances of Death (1877), la suite pour piano Pictures at an Exhibition (1874) et la pièce orchestrale Una noche en el Monte Pelado (1867) sont d'autres titres marquants de sa production musicale.

 

dimanche 31 juillet 2022